De Maria à aujourd’hui
J’ai commencé à rédiger le récit de ma vie il y a une quinzaine d’années. Je l’ai fait, car j’ai pensé qu’ayant pu tirer profit de l’expérience des parents et connaissances qui m’ont précédé, je pourrais aussi faire profiter les gens qui m’entourent, surtout mes enfants, de l’expérience que m’ont apportée les bons et mauvais coups qui ont jalonné mon existence jusqu’à aujourd’hui.
L’enfant qui naît de nos jours bénéficie en quelques mois ou quelques années, de cette façon, de toute l’expérience acquise depuis les premiers âges humains, par l’espèce toute entière.
Henri Laborit, Éloge de la fuite
Ma philosophie
Dès mon plus jeune âge, c’est la religion plus que mes parents, qui a contribué à créer ces peurs dont j’ai eu beaucoup de peine à me débarrasser. La peur inculquée aux enfants peut durer longtemps et même ne jamais disparaître si on ne les en délivre pas par des explications.
Par ailleurs, le cours qui m’a le plus marqué à l’École du meuble n’était ni celui en ébénisterie ni celui en rembourrage. C’était le cours de sociologie donné par l’abbé Amable-Marie Lemoine, celui qui avait fondé le collège Stanislas à Outremont. L’important pour lui, c’était de nous inculquer des principes de justice envers ses semblables pour le reste de notre vie. Plus tard, dans mes relations avec mes proches et surtout avec mes employés, ces principes enseignés par l’abbé Lemoine m’ont guidé.
Je me souviendrai toujours d’une phrase qui figurait sur les premières leçons de vente que j’ai reçues chez Fuller : « Knowledge is Power ». En français : « La connaissance représente une grande force. » Quoi que vous fassiez dans la vie, dépêchez-vous à acquérir le plus possible de connaissances dans ce domaine. Les gens qui vous entourent, les clients, veulent discuter ou faire affaire avec quelqu’un qui connaît ça.
Delphis A. Babin, DTM

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